le blog de lo

"mais pour écrire je suis bloquée"

"mais pour écrire je suis bloquée"

acheté Manhattan Freud car il paraît que c'est buvable comme approche de la psychanalyse. ça fait dix huit ans que j'ai pas vomi. les gens sont fous de déballer leur vie à jean-luc, je veux dire il y a des gens pour ça. c'est bizarre. moi j'attends mon gens avec impatience, dans deux semaines. je ne vais pas savoir où recommencer parce-que je ne sais pas trop où sont les priorités. et puis l'impression que c'est une montagne.

avec du son plein la tête, il n'y a de place pour rien.

fais pas ci, fais pas ça. va pas en after jusqu'à 10h du mat oh si allé c'est bien quand même. un besoin amer d'être avec lui, la millefa tout ça. il bosse beaucoup et me manque autant mais c'est bon signe.
demain il faut beau et il faut parce-que ça fait des années qu'on n'a pas cherché les œufs dans le jardin.

je veux bien être amoureuse mais rêver qu'on a un enfant ça devient no.
deux points rassurants: il arrivait comme par magie (magie, c'est à dire, je n'accouchais pas) et je l'oubliais seul chez nous pendant une journée entière.
ouf..

avril a l'air bien mieux..

cinq ans que mon corps m'obsède.

démission officielle depuis une semaine.
après longue réflexion mais au final peu de doutes, c'est fait.
alors ok, quand je dis que j'étais prof des écoles à mes collègues caissières, ça leur fait un peu bizarre.
et en plus je suis fière d'avoir trouver du boulot (quel qu'il soit...) si vite.
moi je trouve ça drôle et je me sens mieux.
bien mieux.
t r è s soulagée.
demain rendez-vous anpe pour enclencher les démarches pour la formation en info.
retour aux root en quelques sortes.
en attendant, la vie est bien plus légère.

ben oui, ça s'est passé sans encombres.
mais en fait, je m'ennuie. ou plutôt, ça m'ennuie.
ce matin, à 14h30, avoir les mains qui puent la pisse d'un gosse chiant, ça m'ennuie.
ouch.
ok, c'est pas ma classe. mais j'ai pas envie d'avoir ma classe non plus...
ok, avec les plus grands, je risque pas d'avoir les mains qui puent la pisse.
ni d'avoir des gamins qui parlent pas. enfin, je risque moins.
c'est peut-être juste une question de timing. parce-que je ne suis peut-être tout simplement pas encore assez mature.
alors on en revient toujours à la même chose: tenir le coup au moins jusqu'à la fin du big last stage.
pour, au pire demander une dispo.
j'adore parler avec me-même.
aller bref...